Dans les séparations conflictuelles, parfois, on se demande où est la place de l'enfant.
Et si les parents parviennent à mettre le droit de leur enfant au centre des réflexions, et non une sorte de droit à garder son enfant
("surtout que l'autre ne le mérite pas, vu qu'ils nous a abandonné-es en me quittant", pensent parfois certain-es).
Surtout lorsque le conflit est porté devant le juge aux affaires familiales, où l'enfant n'a quasiment pas sa place.
𝐏𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭, 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱-𝐞̂𝐭𝐫𝐞, 𝐝𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐥𝐢𝐛𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞.
Pour cela, l'interdisciplinarité est une solution d'ouverture, qui permet de tenir compte de toutes les difficultés que vivent les différents membres de la famille, pour y répondre dans la globalité.
Cela est également possible lorsqu'un juge est saisi.
L'expérience faite à Cochem et reprise à Dinant, qui promeut le règlement amiable, global, des séparations parentales, le prouve.
Depuis que les juges y utilisent certains formulaires préalables, et surtout ont une posture d'écoute et de recherche de solution amiable, les séparations parentales / divorces se résolvent bien plus fréquemment dans la paix.
A la satisfaction de tous les membres de la famille et tous les professionnels.
Le cadre légal français permettrait également cette application.
𝐀 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐬𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐧𝐨𝐮𝐬 ?
Cela est d'autant plus urgent lorsque l'on voit que les postes de Juge aux affaires familiales ne sont pas pourvus.
Il manque actuellement 3 juges rien qu'à Strasbourg ! 😱
Julie DRECHSLER-EDEL Ordre des avocats de Strasbourg Ministère de la Justice Ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports
#justiceamiable #séparationparentale #divorceréussi #avocat #mard #médiation